J’ai retrouvé ma petite sœur. Certains l’ignoraient mais Valcreuse ne m’a pas procuré que des ami(e)s, des copains, il m’a aussi donné une sœur. Martine avec qui je partageais ma table d’école (belles rigolades durant les cours d’allemand d’Helena) était ma confidente, une partie non négligeable de mon énergie. Je me souviens de promenades sur le lac dans son petit voilier (on godillait sec les jours sans vent), de parties de tennis sur le court de la pension Florimont (je crois que c’est comme cela que s’appelait la pension pour jeunes filles que dirigeait à Pully la mère de Martine) et de soirées passées dans la chambre noire à développer des photos. J’ai retrouvé ma sœur et toute cette entreprise menée depuis bientôt 3 mois trouve aujourd’hui une éclatante justification.Thierry
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