Je me souviens exactement de ma réaction. Ouahou ! Morin, le Québécois, l’amateur de Sinalco (cette boisson existe-t-elle toujours ? Morin qui m’avait fait courir à la Fnac à Paris, pour acheter un disque de Gérard Palaprat – Pour la fin du monde- alors que j’étais plus Carlos Santana ou James Taylor. Morin enfin avec qui j’allais à la brasserie de La Sallaz le samedi matin.
Ouahou ! Quelle vague de nostalgie ! Je n’avais jamais vraiment oublié mes années valcreusiennes qui restent parmi les plus belles images de mon adolescence, mais là, Ouahou ! C’était comme un tsunami d’odeurs, de musiques et d’amitiés qui déferlait dans ma tête et surtout dans mon cœur. Le reste vous le savez, grâce à Christian, avec qui j’entretiens aujourd’hui une amitié renouvelée, j’ai enfin eu l’envie de renouer avec mes anciens et anciennes (ce qui est proportionnellement parlant plus exact) camarades. Et ça a marché ! Ouahou ! Un vendredi ensoleillé à marquer d’une pierre blanche.
Thierry
1 commentaire:
Je dois ajouter un commentaire à ce post pour éviter de passer pour un attardé par rapport à mes goûts musicaux prétendus.
Thierry a un peu exagéré. Il ne dit pas que je n’avais aucune mémoire de cet épisode Palaprat lorsque nous nous sommes retrouvés en 2006 et que le nom de ce chanteur ne me disait absolument rien.
C’est par amitié pour Thierry (et pour pouvoir parler d’autre chose), qui était tellement convaincu et qui voulait absolument que je sois comme il se souvenait de moi, que j’ai renoncé à le contredire et que j’ai admis être un fan de Gérard. Il est vrai que je me suis souvenu de la chanson en l’écoutant mais mon truc à moi, c’était Claude François :):):), par Gérard Palaprat. C’est déjà mieux non ?
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