Les retrouvées de la semaine

A la longue liste des amis retrouvés et recontactés (33 jusqu'à aujourd'hui) s'ajoutent les noms de Marie Hélène Brandt- Grosjean et de Birte Brask Thomsen. Bien venues à bord du vaisseau de la mémoire.

Le Mondial nous endormirait il ?

Pour réanimer notre site, nous vous proposons de nouvelles rubriques.

En voyant les merveilleuses photos de Namibie que m’a fait parvenir Mercedes Rosterg, j’ai pensé à une rubrique intitulée « les nouveaux paysages valcreusiens ». Nous sommes disséminés à travers le monde… quoi de plus naturel ? (Canada, Espagne, Namibie, Mexique, Italie, Israël, Emirats Arabes Unis, France, USA, Brésil….) Faites nous parvenir une photo (la plus belle) et un petit commentaire sur les paysages qui vous entourent.
Autres rubriques possibles et d’actualité, « Le Mondial, j’aime, je déteste… » « Mes plus belles vacances ».
Le site de Valcreuse met aussi à votre disposition des liens (links), faites nous parvenir les adresses internet de votre entreprise.
Vous êtes passionnés, vous avez un hobby, communiquez nous celles de vos sites internet préférés. Ex : pour ce qui me concerne je ne passe pas une journée sans me connecter à : http://www.wbgo.org/
Nous vous rappelons que le site http://www.pbase.com/valcreuse attend toujours vos photos, d’hier et d’aujourd’hui pour enrichir une base de données très fréquentée par les anciens.
Merci de votre aide et de vos suggestions.
valcreuse@gmail.com

L'arbre à crêpes

L’anecdote de la fondue racontée par Lorraine, m’a soudain rappelé une autre aventure « culinéro-éducative ».
Par une belle soirée de printemps, notre jeune professeure d’allemand, Helena (je ne me souviens plus de son patronyme) avait invité la classe à déguster des crêpes à son domicile situé près du bois de Sauvabelin.
Une belle délégation composée de Martine Fabres, d’Antoine Bagi, de …. Niels (un belge dont le père était lié aux hôtels de la chaine Intercontinental), et de votre serviteur, entre autres, arrive sur les coups de 20 heures. L’ambiance est au beau fixe jusqu’au moment où Helena distribue à chacun de ses invités une « crêpe ». Helena était une excellente et très gentille professeure d’allemand mais une …piètre cuisinière. Jamais farine, œufs et lait n’avaient connu de sort aussi cruel. La pâte après cuisson était parsemée de grumeaux, cabossée de monticules farineux. Subrepticement le petit groupe se déplaça vers la terrasse. Je ne donnerai pas le nom de celui qui, le premier ou la première, eu l’idée de se débarrasser de sa nourriture en la jetant avec élégance dans le jardin (je ne suis pas un délateur… et de surcroit je ne m’en souviens plus). Toujours est-il que nos assiettes se vident plus rapidement que les capacités qu’a notre sympathique hôtesse à les remplir. Je ne me rappelle plus très bien si après ces maigres agapes, notre vaillant petit groupe de lanceurs de crêpes est allé sustenter sa faim dans une brasserie ou une pizzeria de la Sallaz ou de la route d’Oron.
Le lendemain, notre à l’accoutumée si douce professeure d’allemand pénétra tel un fauve dans la salle de classe. Quelle n’avait pas été sa surprise de découvrir dans la lumière naissante du matin, un arbre couvert de pâte à crêpes. Pauvre Helena, cruels adolescents que nous étions, incapables de fournir cet effort minimal de bienséance qui oblige en général les invités à ingurgiter des plats plus primitifs encore. Avec 32 ans de retard je présente mes plus humbles excuses d’adulte policé. Ich entschuldige mich mit 32 Jahren Verspätung (la même phrase en allemand, ou ce qu’il en reste)
Thierry

Trou de mémoire

Qui pourrait nous rappeler le nom attaché à ce visage ?
Inséparable de Gérard Gradjew, ce sosie de John Lennon était la personnification de la « cool attitude » façon années 70. Démarche élastique, Ray ban dernier cri et nonchalance à toutes épreuves.

Le prestidigitateur – l’anecdote du couteau suisse et l’importance du détail !

J’avais montré à Gianni (je crois que c’est ton nom) ce numéro qui consiste à donner l’illusion qu’on s’entaille le doigt en étalant une minuscule goutte de sang dans le pli de la dernière phalange. La ligne rouge ainsi produite donnait l’effet d’une coupure profonde.

Ajoutez-y un bon couteau, un garrot et un peu de comédie et le tour est joué, tous y croient jusqu’au moment où vous essuyez le sang pour révéler un épiderme intact et provoquer la surprise.

Gianni avait été particulièrement convaincant lorsqu’il a exécuté ce tour la première (et dernière) fois ! Comme il ne disposait pas de couteau, il emprunta le canif d’un spectateur. Garrot trop serré, doigt engourdi, nervosité devant la possibilité d’échouer, bref Gianni a aussi oublié qu’il devait utiliser le dos de la lame et il s’est réellement entaillé le doigt, jusqu’à l’os.

Certains se souviendront des tiges qu’on lui a mises pour rattacher son tendon et du plâtre qu’il a du porter pendant quelques semaines ! Gianni se rappelle maintenant sûrement des détails importants de ce tour de magie.

Gianni, si tu lis ces lignes, contacte-nous. On aimerait bien savoir ce qu’il advient de toi. On me dit que tu serais au Etats-Unis, dans l’immobilier.

Nouvelles de Lorraine Palmer, matu printemps 1976.

3 ans à Valcreuse, 3 années de fun, rencontres multiples, amies, amis et même un mari ! Eh oui, mariage 100 % Valcreusien, entre 2 élèves de la même classe (Cristofer Gelli pour celles et ceux qui ont fréquenté l’école à cette époque). Divorcée depuis, je vis à Genève avec mes 3 enfants et travaille comme secrétaire à temps partiel à l’Université de Genève.

Petite anecdote : notre classe s’est invitée un soir chez Monsieur Wenger pour une fondue. Arrivés sur place avec tout le matériel, il s’est avéré que personne ne savait comment procéder, ce qui nous a valu une fondue – caoutchouc limite chewing-gum…glups... Heureusement, il restait le pain et le vin!

Je tiens à remercier Christian Morin et Thierry Meyer pour leur excellente initiative, ce site Valcreuse m’a déjà permis de reprendre contact avec des « perdus de vue » de quasi 30 ans, et j’en éprouve un immense plaisir.

Il paraît que Valcreuse fête ses 50 ans en 2009, l’occasion de se retrouver tous pour une super mega fête ??

Pendant près de 12 ans Benoît a été mon meilleur ami. Nous avons partagé la même chambre, passé de nombreuses vacances ensemble. J’étais un peu le fils adoptif de sa famille, passant la plupart de mes week-end chez lui, à Vandoeuvres. Nous étions des fous de musique. Nous écoutions en boucle Elton John, James Taylor et puis en grandissant le Mahavishnu Orchestra. Je me souviens d’un séjour que nous avions fait alors que nous n’avions que 16 ans dans une petite ville au sud de Naples à Amalfi. Nous discutions alors de littérature, des surrealistes. Nous écumions les galeries d’art à St Paul de Vence, Cimiez, Vallauris, Genève ou Rome. Nous avions même rédigé avec ambition un “manifeste” dit des coloristes. Christian Berton était notre guru. Grâce à lui nous avons découvert, Bergman, Pasolini, Fellini, Artaud, Breton, Picasso et Mondrian. Benoît par son sérieux et sa réserve était pour moi une source d’équilibre, moi qui en manquais tant. Je ne me souviens pas qu’en 12 ans nous ayons eu une réelle dispute. Bien aprés la fin de notre scolarité à Valcreuse, il est venu me rendre visite dans mes différentes villes d’adoption, à Londres, à Florence, à Paris. Il a même était mon témoin lors de mon mariage. Et puis la vie, s’est chargée de nous séparer (paresse, lassitude, objectifs de vie différents ?).

Aujourd’hui Benoît fête son cinquantième anniversaire et je voudrais lui dire que les 12 années passées en sa compagnie sont restées, indélébiles, gravées dans ma mémoire.

Bon anniversaire mon vieil ami.

Thierry

Anniversaire

Si on en est à fêter les anniversaires Avec un peu de retard (30 mai).... Joyeux anniversaire à Marie-Hélène Brandt !!

Les 49 ans de Thierry

49 ans déjà ! Bon anniversaire à Thierry Meyer (et excuse-moi de t'avoir pris pour un vieux de 50 ans un an trop tôt)

Dernières nouvelles

Nous sommes heureux d'annoncer que la liste des "retrouvés" s'allonge.

Malak El Zanaty Varichon

Jugurtha

Benoît Fallot

Un grand merci à:
Lorraine Palmer qui nous a permis de reprendre contact avec Jugurtha
Antoine Baggi qui nous a mis sur la piste de Mercédes Rostberg qui vit aujourd'hui en Namibie et de son frère Fred qui demeure en Allemagne
Benoit Fallot qui nous a promis de nous mettre en relation avec Moïra Gellot

Nouvel arrivage de photos

Nouvel arrivage de photos, dont celle là ......
impossible de résister à l'envie de la publier.

Les femmes de notre adolescence

Ce site ne serait pas complet pour ne pas dire correct, si nous ne consacrions pas quelques lignes au souvenir des deux seules femmes habilitées à se promener librement dans les chambres de la pension…. Ada et Luciana.
C’est avec tendresse que je me souviens de leur dévouement et de leur gentillesse mais aussi de leurs coups de gueule.
Que celui qui possède des photos d’elles nous les fasse parvenir.... (06/06/06 - Merci Christian pour la photo, justice leur est rendue) Un site de Valcreuse qui se respecte ne peut pas ne pas rendre hommage à ces deux personnages hauts en couleur… et en accent.

Les moments qu'on aime partager

Je ne sais pas ce qui a été à l’origine de cette pulsion de renouer avec Valcreuse mais, toujours est-il que, depuis quelques années, j’interrogeais périodiquement Internet avec l’espoir de retrouver, au hasard de ces voyages dans le cyberespace, des traces de ce passé. Qu’étaient devenus l’école, les amis, les profs, le directeur ?

Question sans réponse puisque la seule nouvelle que je recueillais m’apprenait, par un article de journal, que le collège avait fermé ses portes.

Et puis, le 28 avril 2006, je découvre un site, Copainsdavant.com, contenant le mot « Valcreuse » et le nom de Thierry Meyer. De toute évidence, ce type, dont je me rappelais fort bien, était en mal de souvenirs et cherchait à établir un contact.

Échanges de mails, pas trop certains d’être déjà prêts à entendre nos voix, nous correspondons brièvement, tâtons le terrain pour nous assurer que « c’est bien le même gars qu’on avait connu » et que la « retrouvaille » ne « gâchera pas » le souvenir qu’on a dans la tête.

Et puis, le mot est lâché : tu sais Thierry, je caresse depuis un certain temps le rêve, si on peut appeler ça un rêve, de retrouver le plus grand nombre d’anciens possible. Dès ce moment, c’était parti ! Je sors les négatifs des photos que j’avais. Imaginez, roulés dans leur capsule depuis 35 ans, tout un défi de reproduire des photos à partir de ces « ressorts » que, dans mon empressement, je manipulais trop rapidement et qui se re-roulaient d’eux-mêmes, l’air de dire : c’était à toi de ne pas nous oublier aussi longtemps!

Ils avaient raison !

Suite à ça, Thierry crée le blog, j’ouvre un site pour les photos et on commence la chaîne.

Valcreuse a été pour moi une période formidable délimitée par deux déchirements : celui de quitter ma famille pour les études en 1968 et celui de quitter mes amis pour ma famille en 1972.
Entre les deux, il y a eu Donato Pian qui promettait des pizzas à toute l’équipe de foot si on gagnait, l’arrivée de la première fille à l’école, Malak El Zanaty, le championnat de hockey de je ne sais quelle année où, pour une fois, on a eu autre chose que la coupe fairplay, les fameuses chasses au trésor dans toute la ville, le championnat de descente de skibob qui a été judicieusement transformé en slalom géant après les nombreuses chutes spectaculaires de la première année, la cheville cassée de Jugurta et Monsieur Crettex, notre chauffeur de bus, qui regardait les radios et disait : « oui, c’est une fracture ». Jugurta n’avait pas vu les radios, mais je crois qu’il était d’accord. Il y a eu ce moment belliqueux entre Ador et moi, une bonne bagarre qui s’est terminée par une réconciliation (je l’ai toujours cru, mais pourquoi est-ce qu'il ne répond pas à mon mail ?)

Je racontais aussi dernièrement à Thierry Meyer une anecdote qui l’a bien fait rire : Un groupe d’entre nous avaient été invité, je crois que c’était chez Malak. Dans le salon, il y avait un fauteuil qu’on me disait être en peau de chameau (!), avec le poil ! Et il était dru ! Selon que ce dernier pointait vers le devant ou vers le fond, on était assis très « à l’équerre » ou on glissait inexorablement vers le plancher. Peut-être que Donato aurait aimé avoir de tels coussins pour garnir les chaises de classe et nous garder droits et attentifs pendant les cours ! Il est certain que plusieurs auraient eu l’idée de « retourner » les coussins sur les chaises des profs, question de s’amuser.

Toutes ces histoires ne sont que des moments de la vie, des anecdotes, quelques-unes peut-être même un peu romancées, mais elle me font réaliser que ce sont ces moments-là qui, mis bout-à-bout, constituent la vie.

Parler-nous donc de vos moments !

Christian

Selecção da equipa do instituto Valcreuse

Je faisais partie de l'équipe de foot et monsieur Pian avait l'habitude d'appeler les joueurs dans son bureau avant chaque match important.C'est ainsi qu'un samedi matin toute l'équipe est dans son bureau.Je ne me sentais pas du tout bien car je venais de passer 2 nuits blanches à faire la fête.Le directeur s'en aperçut et il me demanda très inquiet si j'étais en état de jouer. Je lui répondis que je n'étais pas en pleine forme,mais que j'aurai serré les dents pour être sur le terrain l'après-midi. Monsieur Pian me prit alors comme exemple d'attachement à l'équipe et il me fit un éloge devant les autres joueurs. S'il avait su la vérité....

"Gigi" Lorenzo Ghezzi

Hola Romulo Farrera

Hola Rómulo,

Tiempo sin oírte, que tal por Chiapas y Monterrey ?

Vu que tu n’as pas oublié le français (je l’espère), je te forwarde le message de C. Morin & T. Meyer qui se lancent dans une aventure titanesque mais hautement sympathique et rajeunissante ; retrouver les anciens de Valcreuse.

Je sais que toi et Internet vous faites 2 mais je suis sûr que ton fils va t’arranger ça.

Ciao, cuídate,

Arcadio

Salutations du Brésil

Merci de m'envoyer ces nouvelles des nos copains de Valcreuse. Plus qu'une belle époque, c'est une partie de nos vies et des moments tres importants pour nous tous. Je suis à ton entière dispositions.
Avec amitiés, Eraldo Alvez da Cruz