Le prestidigitateur – l’anecdote du couteau suisse et l’importance du détail !

J’avais montré à Gianni (je crois que c’est ton nom) ce numéro qui consiste à donner l’illusion qu’on s’entaille le doigt en étalant une minuscule goutte de sang dans le pli de la dernière phalange. La ligne rouge ainsi produite donnait l’effet d’une coupure profonde.

Ajoutez-y un bon couteau, un garrot et un peu de comédie et le tour est joué, tous y croient jusqu’au moment où vous essuyez le sang pour révéler un épiderme intact et provoquer la surprise.

Gianni avait été particulièrement convaincant lorsqu’il a exécuté ce tour la première (et dernière) fois ! Comme il ne disposait pas de couteau, il emprunta le canif d’un spectateur. Garrot trop serré, doigt engourdi, nervosité devant la possibilité d’échouer, bref Gianni a aussi oublié qu’il devait utiliser le dos de la lame et il s’est réellement entaillé le doigt, jusqu’à l’os.

Certains se souviendront des tiges qu’on lui a mises pour rattacher son tendon et du plâtre qu’il a du porter pendant quelques semaines ! Gianni se rappelle maintenant sûrement des détails importants de ce tour de magie.

Gianni, si tu lis ces lignes, contacte-nous. On aimerait bien savoir ce qu’il advient de toi. On me dit que tu serais au Etats-Unis, dans l’immobilier.