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21 juin 2006

L'arbre à crêpes

L’anecdote de la fondue racontée par Lorraine, m’a soudain rappelé une autre aventure « culinéro-éducative ».
Par une belle soirée de printemps, notre jeune professeure d’allemand, Helena (je ne me souviens plus de son patronyme) avait invité la classe à déguster des crêpes à son domicile situé près du bois de Sauvabelin.
Une belle délégation composée de Martine Fabres, d’Antoine Bagi, de …. Niels (un belge dont le père était lié aux hôtels de la chaine Intercontinental), et de votre serviteur, entre autres, arrive sur les coups de 20 heures. L’ambiance est au beau fixe jusqu’au moment où Helena distribue à chacun de ses invités une « crêpe ». Helena était une excellente et très gentille professeure d’allemand mais une …piètre cuisinière. Jamais farine, œufs et lait n’avaient connu de sort aussi cruel. La pâte après cuisson était parsemée de grumeaux, cabossée de monticules farineux. Subrepticement le petit groupe se déplaça vers la terrasse. Je ne donnerai pas le nom de celui qui, le premier ou la première, eu l’idée de se débarrasser de sa nourriture en la jetant avec élégance dans le jardin (je ne suis pas un délateur… et de surcroit je ne m’en souviens plus). Toujours est-il que nos assiettes se vident plus rapidement que les capacités qu’a notre sympathique hôtesse à les remplir. Je ne me rappelle plus très bien si après ces maigres agapes, notre vaillant petit groupe de lanceurs de crêpes est allé sustenter sa faim dans une brasserie ou une pizzeria de la Sallaz ou de la route d’Oron.
Le lendemain, notre à l’accoutumée si douce professeure d’allemand pénétra tel un fauve dans la salle de classe. Quelle n’avait pas été sa surprise de découvrir dans la lumière naissante du matin, un arbre couvert de pâte à crêpes. Pauvre Helena, cruels adolescents que nous étions, incapables de fournir cet effort minimal de bienséance qui oblige en général les invités à ingurgiter des plats plus primitifs encore. Avec 32 ans de retard je présente mes plus humbles excuses d’adulte policé. Ich entschuldige mich mit 32 Jahren Verspätung (la même phrase en allemand, ou ce qu’il en reste)

Thierry

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